Musique québécoise

         
         
    
                
Aujourd'hui, musique québécoise. Sortez cahiers et instruments.
       
En haut, cinq gigues québécoises. Une gigue, bien que techniquement pas toujours évident à danser, est musicalement différente des autres morceaux folk ou classique qu'on peut trouver. Le rythme est décalé, les croches virevoltent, c'est une danse assez rapide qui est aussi connue sous le nom de chapeloise, Gay Gordon ou bourrée (sud France). On en trouve beaucoup dans la musique ancienne, c'est une mélodie à quatre temps qui se trouve fréquemment à la fin des sonates de Händel ou Telemann.
          
         

            
Des valses : plus connu, déjà. C'est une mélodie à trois temps, soit lente (à la noire), soit plus rapide (à la blanche pointée), où le couple danse en tournant sur lui-même. Très formelles sous l'influence de la cour de Versailles, la valse s'est libérée de son corset avec l'influence des valses viennoises au XIXème siècle. Strauss, Tchaikovsky, Fauré, Lizst, Chopin et bien d'autres ont été de grands compositeurs de valses en tous genres, et Strauss est connu presque uniquement pour ça.

          
    
      
         
       
              
            
         
            
    
            

            
Reel, pas "réel". C'est réel, c'est la réalité, c'est un reel. Voilà, le jeu de mots pourri est fait. Le reel est une danse traditionnelle écossaise, irlandaise et québécoise, populaire en musique folklorique du sud de l'Angleterre. On croit qu'il tire son origine d'une vieille danse irlandaise appelée le Hey, vers 1500. De nos jours, le reel s'agrémente de nouvelles compositions et d'airs d'un peu partout, différentes traditions qui sont facilement adaptables au style. Dans le folklore dansant irlandais, c'est ce qu'il y a de plus populaire.
            
         
         
    
          
         
         
Et enfin, je vous présente les mélodies bien nommées. Et il y a des perles. "L'oiseau moqueur", "La chicanneuse", "La Ronfleuse Gobeille", "La Soupe aux Pois" (très bonne, d'ailleurs), "Le bonhomme pis la bonne-femme", "Les cinq jumelles", "Sirop d'érable" (on sait d'où il vient, ç'ui-là), "Le Goglu"... et j'en passe. C'est quand même particulièrement excellent.
             
Voilà pour le petit tour d'horizon de la musique québecoise. Et encore, il n'y a pas tout! Pour récupérer les partitions, il faut cliquer dessus, ça s'agrandit, et on enregistre avec un clic droit avant de revenir à la page originale en chercher d'autres. Je les emmène bientôt chez un cabrettaïre fou de ma connaissance pour les essayer à la flûte et à la guitare.
                     
Bientôt chez les Virouneux...
                     
Bisous!